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Exposition « Merle Vorwald: BRILLANT EN PERMANENCE »

24/01/2023 h 16/04/2023 F Rajouter au calendrier 2023-01-24 2023-04-16 Europe/London Exposition « Merle Vorwald: BRILLANT EN PERMANENCE »

DAUERGLOSS (brillant permanent) est composé d’un scénario fragmenté et d’une narration numérique intitulée GGG-HQ (Ging nicht, geht nicht, geht doch Headquarter), qui se traduit par « QG du ‹ ça ne fonctionnait pas, ça ne fonctionne pas, et pourtant… › ». L'œuvre est une confrontation avec l’extrême droite en Allemagne depuis 1945 — en tant que continuité entre le Troisième Reich, la République fédérale et les réalités politiques actuelles, et en tant que partie intégrante de l’histoire de sa propre famille. En puisant dans des documents historiques, des textes autofictionnels, des fragments de mémoire, des textures visuelles, des GIF et des tweets trouvés, GGG-HQ tisse une histoire numérique tangible — forme inédite dans la culture de la mémoire. Les surfaces et textures du présent et du passé accompagnent la narration ; les mondes visuels, fascistoïdes et fragmentés sont les éléments puissants d’un univers en mouvement aux teintes d’une post-pop culture hystérique.

Pour DAUERGLOSS, Merle Vorwald s’est emparée de la biographie de son grand-père, un ancien nazi qui n’a jamais voulu renoncer à son idéologie d’extrême droite, même après la fin du Troisième Reich. Sa propre éducation au contact direct de cet homme est le point de départ d’un projet de recherche artistique qui s’étend sur trois générations. « GGG-HQ, en tant que recherche, est pour moi comme une visite parfaite dans un salon de manucure : un peu douloureux, plein d’interminables palettes de couleurs personnalisées, et aboutissant à une couche protectrice qui constitue une représentation de soi-même quotidienne et non sollicitée », explique Vorwald à propos de son travail. Non seulement les ongles vernis naviguent-ils à travers le récit d’une réalité post-allemande, ils sont aussi l’écho strident du travail de recherche et de sa condition numérique, et marquent la prise de conscience par l’artiste de la nécessité de rompre les liens qui l’unissent à sa famille — une prise de conscience acquise à travers l’acte supposément dissociatif de la manucure. DAUERGLOSS est un scénario tripartite, qui emmène les visiteur•ices dans un parcours imaginaire de trois scénarios ou atmosphères ouest-allemandes. La visite combine des éléments de réécriture et de remémoration avec des repères visuels. L’œuvre vise à s’engager dans la pratique d’une auto-traduction urgente et sera présentée en allemand et en anglais à travers des films, des documents historiques, des textes et des images.

MERLE VORWALD (née en 1950 à Göttingen, DE) est une artiste-chercheuse et scénographe indépendante partageant son temps entre Bruxelles et Berlin. Sa pratique artistique prend forme à travers l’écriture fictive, les installations et les plateformes numériques. Grâce à une condensation poétique, son travail vise une précision réduite et ses créations visuelles mélangent les mondes esthétiques du gloss et du camp, ainsi que leurs matérialités et imperfections. A travers ce regard, elle explore les personnalités mises à l’écart par l’histoire, les dimensions politiques intrinsèques au travail autobiographique, ainsi que la fragilité potentielle de formes de travail collectives. En tant que scénographe, elle articule une position esthétique oscillant entre le cinéma expérimental, l’art vidéo et les productions commerciales du cinéma allemand. Elle prête un intérêt particulier à la tension et l’humour naissant de cette opposition polaire, les utilisant dans son travail créatif. Ses œuvres sont toujours réalisées de manière collaborative, et font souvent référence à la Belgique.

Photo : Merle Vorwald, GGG textures, collage numérique, 2021

Informations pratiques

IKOB – Musée d’Art Contemporain, Rotenberg 12b 4700 Eupen IKOB – Musée d’Art Contemporain

DAUERGLOSS (brillant permanent) est composé d’un scénario fragmenté et d’une narration numérique intitulée GGG-HQ (Ging nicht, geht nicht, geht doch Headquarter), qui se traduit par « QG du ‹ ça ne fonctionnait pas, ça ne fonctionne pas, et pourtant… › ». L’œuvre est une confrontation avec l’extrême droite en Allemagne depuis 1945 — en tant que continuité entre le Troisième Reich, la République fédérale et les réalités politiques actuelles, et en tant que partie intégrante de l’histoire de sa propre famille. En puisant dans des documents historiques, des textes autofictionnels, des fragments de mémoire, des textures visuelles, des GIF et des tweets trouvés, GGG-HQ tisse une histoire numérique tangible — forme inédite dans la culture de la mémoire. Les surfaces et textures du présent et du passé accompagnent la narration ; les mondes visuels, fascistoïdes et fragmentés sont les éléments puissants d’un univers en mouvement aux teintes d’une post-pop culture hystérique.

Pour DAUERGLOSS, Merle Vorwald s’est emparée de la biographie de son grand-père, un ancien nazi qui n’a jamais voulu renoncer à son idéologie d’extrême droite, même après la fin du Troisième Reich. Sa propre éducation au contact direct de cet homme est le point de départ d’un projet de recherche artistique qui s’étend sur trois générations. « GGG-HQ, en tant que recherche, est pour moi comme une visite parfaite dans un salon de manucure : un peu douloureux, plein d’interminables palettes de couleurs personnalisées, et aboutissant à une couche protectrice qui constitue une représentation de soi-même quotidienne et non sollicitée », explique Vorwald à propos de son travail. Non seulement les ongles vernis naviguent-ils à travers le récit d’une réalité post-allemande, ils sont aussi l’écho strident du travail de recherche et de sa condition numérique, et marquent la prise de conscience par l’artiste de la nécessité de
rompre les liens qui l’unissent à sa famille — une prise de conscience acquise à travers l’acte supposément dissociatif de la manucure.
DAUERGLOSS est un scénario tripartite, qui emmène les visiteur•ices dans un parcours imaginaire de trois scénarios ou atmosphères ouest-allemandes. La visite combine des éléments de réécriture et de remémoration avec des repères visuels. L’œuvre vise à s’engager dans la pratique d’une auto-traduction urgente et sera présentée en allemand et en anglais à travers des films, des documents historiques, des textes et des images.

MERLE VORWALD (née en 1950 à Göttingen, DE) est une artiste-chercheuse et scénographe indépendante partageant son temps entre Bruxelles et Berlin. Sa pratique artistique prend forme à travers l’écriture fictive, les installations et les plateformes numériques. Grâce à une condensation poétique, son travail vise une précision réduite et ses créations visuelles mélangent les mondes esthétiques du gloss et du camp, ainsi que leurs matérialités et imperfections. A travers ce regard, elle explore les personnalités mises à l’écart par l’histoire, les dimensions politiques intrinsèques au travail autobiographique, ainsi que la fragilité potentielle de formes de travail collectives. En tant que scénographe, elle articule une position esthétique oscillant entre le cinéma expérimental, l’art vidéo et les productions commerciales du cinéma allemand. Elle prête un intérêt particulier à la tension et l’humour naissant de cette opposition polaire, les utilisant dans son travail créatif. Ses œuvres sont toujours réalisées de manière collaborative, et font souvent référence à la Belgique.

Photo : Merle Vorwald, GGG textures, collage numérique, 2021

Informations pratiques

IKOB – Musée d’Art Contemporain

IKOB - Musée d'Art Contemporain

Notre musée est situé dans un bâtiment industriel original à Eupen, en Communauté germanophone de Belgique, ainsiqu’à proximité des frontières allemande et néerlandaise. Son programme se concentre sur la scène émergente de l’art contemporain à travers la constitution d’une collection pertinente – in progress – et d’expositions temporaires – en dialogue. Fonctionnant comme une plateforme discursive sur l’art et la société, l’IKOB appréhende, à travers son programme d’expositions pluridisciplinaires et thématiques, des questionnements critiques et sociopolitiques et déploie, tout particulièrement, une réflexion fondamentale sur la question des frontières.

HISTOIRE ET PORTRAIT DU MUSÉE

L’IKOB – Musée d’Art Contemporain est un projet dont la paternité revient à Francis Feidler, artiste et professeur d’arts plastiques, qui dirigera plus tard le musée. Son idée : créer un centre accueillant des expositions internationales, sur la base desquelles se constituerait peu à peu un fonds grâce à des acquisitions, des prêts et des dons provenant essentiellement des artistes eux-mêmes. L’exposition de sculptures Kontakt 93, dans les parcs d’Eupen, ainsi que le projet Volle Scheunen (avec 12 installations dans des granges ardennaises et 12 autres dans l’Eifel) réalisé en 1997 en collaboration avec Manfred Schneckenburger, ancien directeur de la documenta, sont deux moments fondateurs pour ce centre consacré à l’art et basé en Communauté germanophone de Belgique.
Ainsi, l’IKOB acquiert rapidement un double statut – celui de plateforme pour des expositions internationales et celui de promoteur d’une scène artistique régionale. Dès le début, le musée se positionne en impliquant volontairement les artistes locaux. Ses expositions ouvrent la voie, présentant régulièrement des artistes importants juste avant leur percée internationale. C’est ainsi que se constitue une collection qui compte aujourd’hui plus de 400 œuvres. En 1999, l’IKOB emménage dans ses locaux définitifs, autrefois des bâtiments d’entreprise, près de l’Ancien Abattoir. La collection est officiellement reconnue en 2005 et l’Internationales Kunstzentrum Ostbelgien devient l’IKOB – Musée d’Art Contemporain.
Partant de sa localisation particulière à proximité des frontières, l’IKOB joue un rôle de médiateur culturel entre les différentes régions belges, tout en cultivant les échanges avec les milieux artistiques allemand et néerlandais. Dans une atmosphère détendue, l’IKOB invite tant les artistes que les visiteurs à se pencher sur les évolutions politiques, sociales et culturelles et s’implique activement dans la société, également dans le cadre des activités proposées. Chaque année, trois à quatre grandes expositions temporaires lui permettent d’exposer de l’art contemporain dans le meilleur sens du terme, en parallèle à la présentation ponctuelle d’œuvres issues de sa collection.
Le but de l’IKOB ne se résume néanmoins pas à organiser et documenter l’art contemporain. Par le choix des artistes, le musée entend aussi déceler de nouvelles tendances et les rendre palpables. La diversité des thèmes, des médias et des artistes présentés fait de lui un interlocuteur reconnu dans les milieux artistiques, qu’ils soient déjà établis ou non. Devenu un acteur incontournable au sein de l’Euregio Meuse-Rhin, l’IKOB a fêté ses 25 ans en 2018.

OVisites guidées par le Directeur de l'IKOB

Chaque dernier dimanche de l’exposition en cours, une visite guidée est proposée par le directeur de l’IKOB, Frank-Thorsten Moll.

OVisites guidées pour les groupes

Quel que soit l’âge des participants, que ce soit à l’occasion d’un anniversaire ou d’une sortie d’entreprise, l’IKOB propose des visites guidées de toutes les expositions en cours.

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IKOB – Musée d’Art Contemporain

Rotenberg 12b
4700 Eupen

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