Le Musée d’archéologie de Tournai accueille en ses murs une exposition consacrée au célèbre trésor de « Guarrazar », du nom d’un verger de la localité de Guadamur dans le centre de l’Espagne où il fut mis au jour, au milieu du XIXe siècle. Ce prestigieux ensemble d’orfèvrerie, constitué principalement de couronnes et de croix votives en or et pierres précieuses, raconte la puissance, l’art et la foi des rois Wisigoths à une époque où, au VIIe siècle, ceux-ci dominaient la péninsule ibérique, et s’appuyaient sur l’Eglise pour asseoir leur pouvoir.
Ce trésor fait directement écho à l’histoire et au patrimoine archéologique de Tournai. Si à la suite de dispersions et de vols, il ne reste plus aujourd’hui que des fragments des trésors de Tournai et de Guarrazar, l’exposition du Musée d’archéologie nous ouvre les yeux sur la délicatesse de ces travaux d’orfèvrerie qui empruntent tant aux influences byzantines que germaniques. A une plus large échelle, elle est l’occasion de rappeler les liens artistiques et politiques très forts qui unissent l’Europe occidentale depuis deux millénaires, de Belgique en Espagne et passant par la France.
Musée d’Archéologie de Tournai, Rue des Carmes, 8 – 7500 Tournai Musée d’Archéologie de TournaiLe Musée d’archéologie de Tournai accueille en ses murs une exposition consacrée au célèbre trésor de « Guarrazar », du nom d’un verger de la localité de Guadamur dans le centre de l’Espagne où il fut mis au jour, au milieu du XIXe siècle. Ce prestigieux ensemble d’orfèvrerie, constitué principalement de couronnes et de croix votives en or et pierres précieuses, raconte la puissance, l’art et la foi des rois Wisigoths à une époque où, au VIIe siècle, ceux-ci dominaient la péninsule ibérique, et s’appuyaient sur l’Eglise pour asseoir leur pouvoir.
Ce trésor fait directement écho à l’histoire et au patrimoine archéologique de Tournai. Si à la suite de dispersions et de vols, il ne reste plus aujourd’hui que des fragments des trésors de Tournai et de Guarrazar, l’exposition du Musée d’archéologie nous ouvre les yeux sur la délicatesse de ces travaux d’orfèvrerie qui empruntent tant aux influences byzantines que germaniques. A une plus large échelle, elle est l’occasion de rappeler les liens artistiques et politiques très forts qui unissent l’Europe occidentale depuis deux millénaires, de Belgique en Espagne et passant par la France.