Le Durbuy History & Art Museum présente sa nouvelle exposition, consacrée au mouvement artistique international Cobra, du 18 février au 26 juillet 2024. Elle se tient à l’occasion des 75 ans de la création du mouvement et proposera plus de 75 œuvres d’une trentaine d’artistes. L’ensemble sera raconté de manière originale à travers le regard du poète belge Christian Dotremont, faisant office de guide permettant de suivre le fil de cette histoire.
Fondé en 1948, le mouvement Cobra a pris officiellement fin en 1951. Cependant, Cobra n’a cessé de se développer après 1951. L’exposition présente, en trois espaces et à travers le regard de Christian Dotremont, plusieurs facettes de ce mouvement protéiforme. Né en 1922 et décédé en 1979, Christian Dotremont a été l’animateur principal de Cobra. Il n’a pas seulement été à l’origine de la création du mouvement ; il l’a façonné et lui a donné l’envergure, l’importance qu’on lui reconnaît aujourd’hui. Comme il l’a exprimé lui-même : « Cobra, c’est mon chef-d’œuvre ».
A l’occasion de cette exposition, le DHAM a fait appel à Marie Godet, Docteure en Histoire de l’art à L’Université Libre de Bruxelles, spécialisée dans le mouvement Cobra et notamment commissaire d’expositions sur Christian Dotremont en Finlande (Lönnström Art Museum de Rauma) et au Danemark (musée Carl-Henning Pedersen et Else Alfelt de Herning). Son expertise a permis d’élaborer pour cette exposition une narration originale, un guide de visite ainsi qu’une sélection de 75 œuvres prêtées par des collectionneurs privés.
L’histoire racontée au DHAM compte trois chapitres, rythmée selon les étages du musée.
Elle démarre au premier étage quelques temps avant la création du Mouvement Cobra, au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale. A cette époque, Dotremont décide de s’éloigner de Magritte et du mouvement surréaliste pour fonder son propre mouvement : « le surréalisme révolutionnaire ». Rejoint rapidement par le peintre danois Asger Jorn, cette rencontre permet de déterminer les deux principes qui guident l’art de Cobra : la spontanéité et l’expérimentation. Le tout guidé par cette volonté de ramener la couleur au centre de la vie au lendemain de cette période sombre qu’était la Seconde Guerre Mondiale.
Le second étage montre quant à lui la volonté du mouvement de faire rentrer l’art et la couleur dans la vie quotidienne des gens. A cette occasion, cet étage se transformera durant le temps de l’exposition en une maison type années cinquante. Les membres Cobra veulent en effet créer un art nouveau, voué à enrichir la vie de tous, et destiné davantage aux maisons qu’aux musées. Il leur arrive même de dépasser l’œuvre sur toile pour peindre directement sur les murs ou les meubles.
Enfin, le dernier étage du musée quitte l’univers de la maison pour envahir les rues. Cobra souhaitant porter la couleur à l’œil de tous. La réalisation de multiples et en particulier d’affiches exposés sur cet étage correspond particulièrement à l’esprit Cobra, parce qu’elle permet une diffusion maximale et une présence dans l’espace public.
Durbuy History & Art Museum (DHAM), Rue Comte Théodule d’Ursel 21 6940 Durbuy Durbuy History & Art Museum (DHAM)Le Durbuy History & Art Museum présente sa nouvelle exposition, consacrée au mouvement artistique international Cobra, du 18 février au 26 juillet 2024. Elle se tient à l’occasion des 75 ans de la création du mouvement et proposera plus de 75 œuvres d’une trentaine d’artistes. L’ensemble sera raconté de manière originale à travers le regard du poète belge Christian Dotremont, faisant office de guide permettant de suivre le fil de cette histoire.
Fondé en 1948, le mouvement Cobra a pris officiellement fin en 1951. Cependant, Cobra n’a cessé de se développer après 1951. L’exposition présente, en trois espaces et à travers le regard de Christian Dotremont, plusieurs facettes de ce mouvement protéiforme. Né en 1922 et décédé en 1979, Christian Dotremont a été l’animateur principal de Cobra. Il n’a pas seulement été à l’origine de la création du mouvement ; il l’a façonné et lui a donné l’envergure, l’importance qu’on lui reconnaît aujourd’hui. Comme il l’a exprimé lui-même : « Cobra, c’est mon chef-d’œuvre ».
A l’occasion de cette exposition, le DHAM a fait appel à Marie Godet, Docteure en Histoire de l’art à L’Université Libre de Bruxelles, spécialisée dans le mouvement Cobra et notamment commissaire d’expositions sur Christian Dotremont en Finlande (Lönnström Art Museum de Rauma) et au Danemark (musée Carl-Henning Pedersen et Else Alfelt de Herning). Son expertise a permis d’élaborer pour cette exposition une narration originale, un guide de visite ainsi qu’une sélection de 75 œuvres prêtées par des collectionneurs privés.
L’histoire racontée au DHAM compte trois chapitres, rythmée selon les étages du musée.
Elle démarre au premier étage quelques temps avant la création du Mouvement Cobra, au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale. A cette époque, Dotremont décide de s’éloigner de Magritte et du mouvement surréaliste pour fonder son propre mouvement : « le surréalisme révolutionnaire ». Rejoint rapidement par le peintre danois Asger Jorn, cette rencontre permet de déterminer les deux principes qui guident l’art de Cobra : la spontanéité et l’expérimentation. Le tout guidé par cette volonté de ramener la couleur au centre de la vie au lendemain de cette période sombre qu’était la Seconde Guerre Mondiale.
Le second étage montre quant à lui la volonté du mouvement de faire rentrer l’art et la couleur dans la vie quotidienne des gens. A cette occasion, cet étage se transformera durant le temps de l’exposition en une maison type années cinquante. Les membres Cobra veulent en effet créer un art nouveau, voué à enrichir la vie de tous, et destiné davantage aux maisons qu’aux musées. Il leur arrive même de dépasser l’œuvre sur toile pour peindre directement sur les murs ou les meubles.
Enfin, le dernier étage du musée quitte l’univers de la maison pour envahir les rues. Cobra souhaitant porter la couleur à l’œil de tous. La réalisation de multiples et en particulier d’affiches exposés sur cet étage correspond particulièrement à l’esprit Cobra, parce qu’elle permet une diffusion maximale et une présence dans l’espace public.