Peintre liégeois d'origine basque. Luis Salazar vient au monde en 1956 à San Sebastián dans un Pays Basque faisant front splendidement et fièrement à l’océan Atlantique mais également écrasé par la dictature de Franco. Ses parents décident dix ans plus tard de quitter leur pays et de venir se réfugier en Belgique avec leurs trois enfants. Luis sait déjà à ce moment-là qu’il sera artiste : poésie, musique, peinture, les trois muses l’attirent ; il fait son choix en 1975 en rentrant à l’Académie Royale des Beaux-Arts de Liège. Son chemin est rapidement jalonné par ses expositions en Belgique bien sûr, à Liège, Knokke-le-Zoute, Gand, Anvers, Bruxelles, Charleroi, Saint-Trond, Hasselt... mais aussi un peu partout dans le monde, à New York, Copenhague, Heidelberg, Aix-la-Chapelle, Francfort, Lichtenfels, Athènes, Barcelone, Saint-Pétersbourg, Amsterdam, Lausanne, Tomsk, Novossibirsk, Rome, Viterbo et l’an dernier, Paris ...
En 2008, il est fait citoyen d'honneur de la Ville de Liège ; l'année suivante, il rejoint le groupe des Ambassadeurs culturels de la Province de Liège et en 2010, le Ministre français de la Culture, Frédéric Mitterrand, le nomme Chevalier dans l'ordre des Arts et des Lettres de la République française.
En 2019, La Boverie de Liège l’accueille pour une grande rétrospective de 40 ans de peinture.
En 2021, il réalise cinq sculptures monumentales pour l’Institut de cancérologie du CHU de Liège. L’ensemble intitulé Basajaunak (Seigneurs de la Forêt, en basque) évoque des géants légendaires, colosses imposants mais débonnaires qui protègent les troupeaux et avertissent les bergers de l’orage, tels les soignants de l’hôpital.
Peintre, il tient à peindre et à s’inscrire dans la longue chaine des artistes qu’il aime et qui sont en quête du Beau, des peintres romains du 1ersiècle à Kupka, Depero, Lichtenstein, Pollock, Still, Jaffe, en passant par Giotto, Tintoret, Canaletto, David, Géricault, ….
Sa peinture, abstraite, constitue un permanent autoportrait : comme lui, elle est éclatante, nerveuse, déchirée, disloquée, inventive, explosive, mais aussi terriblement composée. Il dit souvent que le thème de sa peinture est sa peinture elle-même. A partir d’un lexique et d’une syntaxe de combinaisons de formes, de contrastes de couleurs qu’il a peu à peu élaborés et qui lui collent à la peau, il développe depuis quarante-cinq ans un véritable langage, chaque peinture s’appuyant sur la précédente et tel un fil d’Ariane, il nous invite à le suivre et à le rejoindre dans cette aventure certes intellectuelle mais aussi sensuelle et passionnelle.
Jeune comme jamais
Selon les moments de sa vie, la peinture de Luis a pris des colorations diverses : pure et tranchante, nerveuse et torturée, nuancée et sereine, éclatante et explosive… Lors de la période quasi monastique mais très féconde de la Covid où il s’est plongé dans l’intimité de son atelier, ont jailli des œuvres lumineuses qui telles des respirations, des bouffées d’air, au milieu de tons francs retrouvés, composaient une véritable symphonie de bleus. Aujourd’hui, c’est une peinture qui se fait la fête à elle-même. Aujourd’hui, le peintre s’amuse, il jongle avec ses couleurs, il baptise son nouveau jaune sable « Livia » en l’honneur de celle pour qui il n’existe encore qu’une seule peinture au monde, celle de « Grand-Père », il marie le parme délicat au rose radieux et le tendre turquoise au fringant orange. Ses formes se rebellent, font les folles, s’étirent ou s’arrondissent, caracolent ou cabriolent.
Fantaisie et légèreté sont les seuls ordres de ses compositions d’une allègre et extravagante liberté.
Aragon, le poète aimé n’a pourtant pas toujours raison car si le temps a déposé de l’argent sur les cheveux du peintre, la jeunesse chante toujours et est bien là dans sa peinture, et c’est beau à n’y pas croire, et c’est beau comme jamais.
Crédit photo : © Luis Salazar Informations pratiquesPeintre liégeois d’origine basque.
Luis Salazar vient au monde en 1956 à San Sebastián dans un Pays Basque faisant front splendidement et fièrement à l’océan Atlantique mais également écrasé par la dictature de Franco. Ses parents décident dix ans plus tard de quitter leur pays et de venir se réfugier en Belgique avec leurs trois enfants. Luis sait déjà à ce moment-là qu’il sera artiste : poésie, musique, peinture, les trois muses l’attirent ; il fait son choix en 1975 en rentrant à l’Académie Royale des Beaux-Arts de Liège.
Son chemin est rapidement jalonné par ses expositions en Belgique bien sûr, à Liège, Knokke-le-Zoute, Gand, Anvers, Bruxelles, Charleroi, Saint-Trond, Hasselt… mais aussi un peu partout dans le monde, à New York, Copenhague, Heidelberg, Aix-la-Chapelle, Francfort, Lichtenfels, Athènes, Barcelone, Saint-Pétersbourg, Amsterdam, Lausanne, Tomsk, Novossibirsk, Rome, Viterbo et l’an dernier, Paris …
En 2008, il est fait citoyen d’honneur de la Ville de Liège ; l’année suivante, il rejoint le groupe des Ambassadeurs culturels de la Province de Liège et en 2010, le Ministre français de la Culture, Frédéric Mitterrand, le nomme Chevalier dans l’ordre des Arts et des Lettres de la République française.
En 2019, La Boverie de Liège l’accueille pour une grande rétrospective de 40 ans de peinture.
En 2021, il réalise cinq sculptures monumentales pour l’Institut de cancérologie du CHU de Liège. L’ensemble intitulé Basajaunak (Seigneurs de la Forêt, en basque) évoque des géants légendaires, colosses imposants mais débonnaires qui protègent les troupeaux et avertissent les bergers de l’orage, tels les soignants de l’hôpital.
Peintre, il tient à peindre et à s’inscrire dans la longue chaine des artistes qu’il aime et qui sont en quête du Beau, des peintres romains du 1ersiècle à Kupka, Depero, Lichtenstein, Pollock, Still, Jaffe, en passant par Giotto, Tintoret, Canaletto, David, Géricault, ….
Sa peinture, abstraite, constitue un permanent autoportrait : comme lui, elle est éclatante, nerveuse, déchirée, disloquée, inventive, explosive, mais aussi terriblement composée. Il dit souvent que le thème de sa peinture est sa peinture elle-même. A partir d’un lexique et d’une syntaxe de combinaisons de formes, de contrastes de couleurs qu’il a peu à peu élaborés et qui lui collent à la peau, il développe depuis quarante-cinq ans un véritable langage, chaque peinture s’appuyant sur la précédente et tel un fil d’Ariane, il nous invite à le suivre et à le rejoindre dans cette aventure certes intellectuelle mais aussi sensuelle et passionnelle.
Jeune comme jamais
Selon les moments de sa vie, la peinture de Luis a pris des colorations diverses : pure et tranchante, nerveuse et torturée, nuancée et sereine, éclatante et explosive… Lors de la période quasi monastique mais très féconde de la Covid où il s’est plongé dans l’intimité de son atelier, ont jailli des œuvres lumineuses qui telles des respirations, des bouffées d’air, au milieu de tons francs retrouvés, composaient une véritable symphonie de bleus.
Aujourd’hui, c’est une peinture qui se fait la fête à elle-même. Aujourd’hui, le peintre s’amuse, il jongle avec ses couleurs, il baptise son nouveau jaune sable « Livia » en l’honneur de celle pour qui il n’existe encore qu’une seule peinture au monde, celle de « Grand-Père », il marie le parme délicat au rose radieux et le tendre turquoise au fringant orange. Ses formes se rebellent, font les folles, s’étirent ou s’arrondissent, caracolent ou cabriolent.
Fantaisie et légèreté sont les seuls ordres de ses compositions d’une allègre et extravagante liberté.
Aragon, le poète aimé n’a pourtant pas toujours raison car si le temps a déposé de l’argent sur les cheveux du peintre, la jeunesse chante toujours et est bien là dans sa peinture, et c’est beau à n’y pas croire, et c’est beau comme jamais.
Crédit photo : © Luis Salazar