Le Musée de la Photographie accueille l’exposition Mon temps, un parcours qui met en valeur les étapes majeures qui ont forgé la personnalité créative de de Peter Knapp de 1965 à 1980. Un véritable hommage à l’œuvre du créateur suisse qui fait revivre l’ambiance d’une époque ainsi que les changements de société qui se produisaient alors.
« Ce qui me motive, c’est de transformer des idées en images. Je cherche à visualiser mes pensées, à exprimer en images mes fantasmes et histoires. Je ne prends pas de photos, je les fais. » Peter Knapp
Lorsqu’en 1959 Hélène Lazareff, fondatrice de Elle, demande à Peter Knapp de créer la ligne éditoriale du magazine, elle prend comme contre-exemple Harper’s Bazaar, elle qui pourtant est passée durant la guerre chez Alexei Brodovitch qui en assurait la direction artistique. Fini le chic glacé, les mannequins figés dans l’éclairage d’un studio ou sur les escaliers de marbre d’une maison de haute couture. Avec Elle, c’est le prêt-à-porter décomplexé qui triomphe, libérant les formes, les femmes. L’époque est au changement depuis que le droit de vote leur a été accordé, et Lazareff pressent qu’il faut accompagner cette mutation. Le magazine, au titre bien nommé, ouvre ses pages à Simone de Beauvoir, Marguerite Duras ou Françoise Sagan. L’émancipation de la femme passe aussi par le vêtement et Elle se doit d’en être l’un des étendards.
Photo : Peter Knapp, Pour Courrèges, Thoiry, 1979 © Peter Knapp
Musée de la Photographie, Avenue Paul Pastur 11 6032 Charleroi Musée de la PhotographieLe Musée de la Photographie accueille l’exposition Mon temps, un parcours qui met en valeur les étapes majeures qui ont forgé la personnalité créative de de Peter Knapp de 1965 à 1980. Un véritable hommage à l’œuvre du créateur suisse qui fait revivre l’ambiance d’une époque ainsi que les changements de société qui se produisaient alors.
« Ce qui me motive, c’est de transformer des idées en images. Je cherche à visualiser mes pensées, à exprimer en images mes fantasmes et histoires. Je ne prends pas de photos, je les fais. » Peter Knapp
Lorsqu’en 1959 Hélène Lazareff, fondatrice de Elle, demande à Peter Knapp de créer la ligne éditoriale du magazine, elle prend comme contre-exemple Harper’s Bazaar, elle qui pourtant est passée durant la guerre chez Alexei Brodovitch qui en assurait la direction artistique. Fini le chic glacé, les mannequins figés dans l’éclairage d’un studio ou sur les escaliers de marbre d’une maison de haute couture. Avec Elle, c’est le prêt-à-porter décomplexé qui triomphe, libérant les formes, les femmes. L’époque est au changement depuis que le droit de vote leur a été accordé, et Lazareff pressent qu’il faut accompagner cette mutation. Le magazine, au titre bien nommé, ouvre ses pages à Simone de Beauvoir, Marguerite Duras ou Françoise Sagan. L’émancipation de la femme passe aussi par le vêtement et Elle se doit d’en être l’un des étendards.
Photo : Peter Knapp, Pour Courrèges, Thoiry, 1979 © Peter Knapp