L’une des missions de La Boverie est de faire découvrir ou re-découvrir des artistes belges. Pour ce printemps-été 2024, c’est l’œuvre de Cécile Miguel, artiste et écrivain originaire de Gilly, qui est mise à l’honneur.
A travers une centaine d’œuvres de nature variée (peintures, collages, dessins mais aussi documents personnels), l’exposition révèle, de manière chronologique, le travail puissant et singulier de cette artiste, qui n’a jamais fait de concession au marché de l’art, et dont la dernière rétrospective remonte à plus de quarante ans. Cécile Miguel reçoit le Prix Paul-Roux de la Jeune Peinture Française en 1950 après une première exposition collective aux côtés, entre autres, de Picasso et Miró à la Galerie Nationale de Lucerne. Elle est peintre donc mais on privilégierait aujourd’hui le terme « plasticienne » tant ses recherches formelles sont diverses : dessins de paysages et natures mortes, gouaches aux couleurs vives quand elle vit en Provence, tachisme, incrustations d’objets sur bois, huiles, collages, personnages aux yeux immenses... On sent chez elle l’influence du surréalisme, de l’art abstrait, de l’art brut pour une œuvre pourtant très personnelle. Avec son mari André Miguel (auteur, poète et critique), elle écrit aussi des poèmes et des pièces de théâtre. À partir de 1989, elle publie des « journaux de rêves », des poèmes typographiés, des textes en prose aux réminiscences surréalistes. Son art se construit « grâce aux couleurs et aux matières d’imprimés juxtaposés, une vie grouillante où se mélangent la dérision, l’humour… un ensemble ayant son évidence plastique propre, sa rigueur même ». Commissariat : Yves Namur et Béatrice Libert La Boverie, Parc de la Boverie 3 4020 Liège La BoverieL’une des missions de La Boverie est de faire découvrir ou re-découvrir des artistes belges. Pour ce printemps-été 2024, c’est l’œuvre de Cécile Miguel, artiste et écrivain originaire de Gilly, qui est mise à l’honneur.
A travers une centaine d’œuvres de nature variée (peintures, collages, dessins mais aussi documents personnels), l’exposition révèle, de manière chronologique, le travail puissant et singulier de cette artiste, qui n’a jamais fait de concession au marché de l’art, et dont la dernière rétrospective remonte à plus de quarante ans.
Cécile Miguel reçoit le Prix Paul-Roux de la Jeune Peinture Française en 1950 après une première exposition collective aux côtés, entre autres, de Picasso et Miró à la Galerie Nationale de Lucerne. Elle est peintre donc mais on privilégierait aujourd’hui le terme « plasticienne » tant ses recherches formelles sont diverses : dessins de paysages et natures mortes, gouaches aux couleurs vives quand elle vit en Provence, tachisme, incrustations d’objets sur bois, huiles, collages, personnages aux yeux immenses… On sent chez elle l’influence du surréalisme, de l’art abstrait, de l’art brut pour une œuvre pourtant très personnelle.
Avec son mari André Miguel (auteur, poète et critique), elle écrit aussi des poèmes et des pièces de théâtre. À partir de 1989, elle publie des « journaux de rêves », des poèmes typographiés, des textes en prose aux réminiscences surréalistes.
Son art se construit « grâce aux couleurs et aux matières d’imprimés juxtaposés, une vie grouillante où se mélangent la dérision, l’humour… un ensemble ayant son évidence plastique propre, sa rigueur même ».
Commissariat : Yves Namur et Béatrice Libert