Jean-Marie Heyligen (Ath, Belgique, 1961) est un artiste polymorphe : peintre, graveur, sculpteur, il se prête depuis plus de quarante ans, avec une infinie patience, au jeu de dire hors-les-mots tout ce qui compte vraiment - des visages effarés, des corps abandonnés et nus, des Indiens d’un autre monde, des chevaliers d’un autre temps, tous embarqués dans l’énigme irrésolue des formes, des traits, des matières, des couleurs, des images et des choses. L’œuvre au long cours de Jean-Marie Heyligen est le bric-à-brac ordonné, sans cesse métamorphosé, de tout ce qui, de l’enfance à l’âge d’homme, secrètement nous traverse.
Jean-Marie Heyligen figure également parmi les pionniers de ce que nous appelons, au Trinkhall, le « mouvement des ateliers ». Résident de la première heure du Home André Livémont (Beloeil), où il réside encore aujourd’hui, il rencontre, en 1980, Bruno Gérard, jeune artiste tout juste engagé par le Home pour y animer un atelier de peinture. Les deux jeunes hommes ont le même âge, une vingtaine d’années. Qui est le maître, qui le disciple ? Nul ne sait. Mais il est certain que les premiers travaux de Jean-Marie Heyligen – leur transparence, leur justesse, leur puissance, leur autonomie mystérieuse -, mettent cul par-dessus tête les attentes et les présupposés de l’apprenti animateur trouvant dès lors, en cet éblouissement, toutes les ressources d’une pédagogie compagne qu’il ne cessera de mettre en œuvre, à Livémont d’abord, puis à la Pommeraie (Ellignies-Sainte-Anne) où il développe depuis trente années l’un des plus importants ateliers européens.
© Jean-Marie Heyligen. Atelier : Home André Livémont, Beloeil (B) Trinkhall Museum (jadis MADmusée), Rue Fabry, 19 B-4000 Liège Trinkhall Museum (jadis MADmusée)Jean-Marie Heyligen (Ath, Belgique, 1961) est un artiste polymorphe : peintre, graveur, sculpteur, il se prête depuis plus de quarante ans, avec une infinie patience, au jeu de dire hors-les-mots tout ce qui compte vraiment – des visages effarés, des corps abandonnés et nus, des Indiens d’un autre monde, des chevaliers d’un autre temps, tous embarqués dans l’énigme irrésolue des formes, des traits, des matières, des couleurs, des images et des choses. L’œuvre au long cours de Jean-Marie Heyligen est le bric-à-brac ordonné, sans cesse métamorphosé, de tout ce qui, de l’enfance à l’âge d’homme, secrètement nous traverse.
Jean-Marie Heyligen figure également parmi les pionniers de ce que nous appelons, au Trinkhall, le « mouvement des ateliers ». Résident de la première heure du Home André Livémont (Beloeil), où il réside encore aujourd’hui, il rencontre, en 1980, Bruno Gérard, jeune artiste tout juste engagé par le Home pour y animer un atelier de peinture. Les deux jeunes hommes ont le même âge, une vingtaine d’années. Qui est le maître, qui le disciple ? Nul ne sait. Mais il est certain que les premiers travaux de Jean-Marie Heyligen – leur transparence, leur justesse, leur puissance, leur autonomie mystérieuse -, mettent cul par-dessus tête les attentes et les présupposés de l’apprenti animateur trouvant dès lors, en cet éblouissement, toutes les ressources d’une pédagogie compagne qu’il ne cessera de mettre en œuvre, à Livémont d’abord, puis à la Pommeraie (Ellignies-Sainte-Anne) où il développe depuis trente années l’un des plus importants ateliers européens.
© Jean-Marie Heyligen. Atelier : Home André Livémont, Beloeil (B)